BIM Finance, une start-up française s’impose sur le marché international des crypto monnaies !
Il s’agit d’une plateforme multifonctionnelle permettant d’acheter, vendre, échanger et investir dans la cryptomonnaie sans intermédiaire et avec une transparence maximale.
Dans l’article qui suit, nous décrirons le parcours entrepreneurial d’un des 2 fondateurs, Léo Pestre, et sa vision pour BIM Finance.
Journalistes : Ilya et Victor
Article : Ilya
PODCAST : Ilya
Léo Pestre, fondateur et CEO de BIM Finance
Introduction
Depuis la 1ère transaction bitcoin le 12 janvier 2009 entre Satoshi Nakomoto et Hal Finney, le jeton de la fameuse cryptomonnaie est aujourd’hui valorisé autour de 66 milles dollars (×30 par rapport à 2017), et la taille du marché des blockchains s’élevait à 12.7 milliards de dollars en 2022 (×4 par rapport à 2020). (d’après l’étude de Statista)
Or, ce marché reste relativement peu présent en Europe, notamment en raison de fortes réglementations, et de nombreux acteurs trouvent le marché trop opaque et pas assez transparent.
C’est alors qu’en août 2022, 2 jeunes entrepreneurs, Léo Pestre et Damian Py, décident de créer BIM Finance, une plateforme multifonctionnelle décentralisée avec un objectif d’une transparence et d’une vitesse de transaction maximale. Mais comment y sont-ils parvenus et quel est le futur de cette plateforme ? Nous le résumons dans cet article.
Identité de l’entreprise
Une plateforme d’échange de la crypto « la plus rapide et la plus décentralisée”
BIM Finance est une société qui permet d’acheter, vendre et échanger de la
cryptomonnaie avec 2 fonctionnalités supplémentaires :
- staking : une alternative crypto d’un livret bancaire, mais avec un rendement plus élevé (sur une année, 34% en moyenne sur le USDT avec le minimum de 15%, face aux 3% sur le livret bancaire)
- bridging : transférer de la crypto entre plusieurs blockchains (algorithmes
d’opérations nécessaires au calcul de la valeur et transfert de crypto monnaies, sans intermédiaires et en accès public) dans l’objectif d’augmenter la valeur de ses assets numériques.
Les avantages de BIM face aux autres plateformes d’échange des cryptomonnaies
sont les suivants :
- le temps de transaction minimum et les frais réduits :
Pour transférer l’argent d’un compte Binance (une plateforme leader du marché de l’écosystème) vers un portefeuille digital comme Metamask, il faut d’abord acheter une cryptomonnaie (par exemple, Ethereum) et puis attendre le transfert. Quant au modèle du BIM, il suffit de rentrer le compte Metamask dans le système et d’autoriser la transaction, ce qui réduit le temps d’attente des jours aux minutes, mais aussi les frais de cette transaction, puisque le transfert sur la plateforme ne résulte pas en une perte de valeur des jetons par une élimination de parties intermédiaires. - la transparence et la décentralisation :
À la différence d’autres plateformes, l’argent transféré sur BIM Finance ne sera pas perdu si la plateforme ferme par soucis de liquidité. De plus, les informations financières de BIM sont rendues publiques par les fondateurs, et l’ensemble des décisions sur le développement de la plateforme sont votées par la DAO (decentralized autonomous organisation), composée de toutes les personnes détenant un jeton BIM, et puis directement intégrées.
Création et lancement
« Avoir confiance en soi quitte à se tromper »
Un bon lancement est essentiel pour toute entreprise, mais les critères de sa
réussite varient en fonction du marché et de la mentalité des fondateurs. Dans le
cas de BIM Finance, voici les points clés relevés au cours de notre échange avec Léo Pestre :
- La recherche des talents à la création de l’entreprise est « la clé de la réussite »:
Depuis son lancement, BIM Finance se compose de 5 employés actifs incluant le fondateur, où “chacun est spécialisé dans un secteur bien précis »(ces secteurs sont front running, back running (×2), marketing et graphisme) et en qui le fondateur peut avoir entièrement confiance dans la réalisation de ses tâches respectives. - La levée des fonds ne détermine pas le succès de la start-up :
En amont du lancement de BIM, ses fondateurs n’ont obtenu que 20 milles euros pour leur plateforme et ont été refusés partout ailleurs, notamment en raison de la méfiance d’investisseurs français envers un modèle d’une “organisation autonome décentralisée ». C’est pourquoi la plateforme a été lancée avec seulement 3 mois de trésorerie assurés ainsi qu’une recherche de premiers clients grâce au personal branding et “à l’audace”. Toutefois, selon Léo Pestre, « ne pas avoir d’investisseurs [qui cherchent la rentabilité avant l’essor du produit], c’est la plus grande liberté [pour un entrepreneur] ». - “Focus produit” plutôt qu’un business plan extrêmement élaboré :
En prenant du recul sur le lancement de BIM Finance, son fondateur remarque qu’il aurait dû « se concentrer plus sur les utilisateurs crypto » et « ne pas sous-estimer les standards de l’écosystème » dans le développement de leur produit. Notamment, il juge le marché français des crypto comme trop petit, fortement réglementé et où la levée des fonds est beaucoup plus compliquée qu’aux États-Unis ou Amérique Latine. Toutefois, selon Léo Pestre, le time to go to market ne doit pas être dépassé par une préparation d’un business plan idéal, puisque « dans l’entreprenariat, c’est une course contre le temps”. Ainsi, il conseille aux jeunes entrepreneurs de ne pas perdre de temps pour rentrer sur le marché et d’apprendre de ses erreurs en les faisant.
Fonctionnement actuel
La plateforme BIM Finance fonctionne aujourd’hui grâce au travail quotidien des 5 membres de l’équipe originale, qui travaillent tous à distance et sans horaires fixes. Même si cette disposition est très différente du travail dans les bureaux, Léo Pestre remarque que « la productivité de 5 gens motivés en distanciel, c’est comme si vous étiez 15 dans la boîte « . Cette productivité élevée résulte de 3 principaux facteurs :
- les compétences en développement web des membres de l’équipe :
3 des 5 membres de l’équipe, dont Léo Pestre, sont diplômés de l’institut G4
(formation supérieure d’Ingénierie Numérique et de Management) et les 2 autres sont spécialistes dans leurs secteurs de responsabilité. En plus, grâce à leur expertise, ils sont capables d’acquérir rapidement des compétences
supplémentaires en étudiant des documentations techniques supplémentaires. - « La clé pour une belle boîte aujourd’hui et pour un bon protocole de finance décentralisée [aussi bien que] dans le monde de la crypto, c’est ‘automatisation » :
À ce jour, toutes les opérations d’échange/transfert/investissement sont
automatisées et celles de vente/achat sont en cours d’automatisation complète. Ainsi, tout ajout d’une nouvelle crypto monnaie ne nécessite qu’une importation de la documentation technique sur le serveur, qui est votée par la DAO et implémentée directement après. - la motivation de l’équipe :
Pour le fondateur de BIM Finance, la vie “c’est comme un triangle : au sommet haut, il y a le travail, à gauche – la vie sociale et les amis, et à droite – la relation amoureuse : […] soit tu fais les 3 mais moyen, soit tu ne fais qu’un seul mais très bien, […] il faut donc savoir ce que l’on veut ». Dans le cas de Léo Pestre, son engagement pour BIM représente les journées de 11 a.m. à 5 a.m. (adaptés aux dynamiques des marchés européens et américains des cryptomonnaies) et une concentration maximale sur le travail tout au long de l’année. Néanmoins, les périodes de baisse de motivation ont lieu, notamment lorsque le produit peine à se faire reconnaître, mais sont courtes, car les objectifs de développement restent clairs : plus de décentralisation et un élargissement à l’international.
Conclusion : Où sera BIM dans les prochaines décennies ?
2 ans après le lancement de BIM Finance, 34 millions de jetons BIM sont
aujourd’hui en circulation, détenus par entre 3 et 4 de milles utilisateurs et chacun
valorisé à 1.13 dollars, et quotidiennement 90 milles de dollars sont échangés en
BIM sur les plateformes diverses. A ce jour, 190 personnes ont un portefeuille
contenant des jetons et la DAO de la plateforme est composée de 25 membres actifs.
La stratégie de Léo Pestre et de son équipe pour les années à venir consiste à élargir la base d’utilisateurs à l’extérieur de l’Europe, notamment à l’Amérique du Sud où le marché des cryptomonnaies est plus dynamique. De plus, la décentralisation de l’entreprise continuera avec une introduction de votes annuels sur l’équipe de BIM Finance et une maintenance de votes sur toute décision de développement de la plateforme. Ainsi, le choix est de “ne pas voter pour la personne qui va appliquer le programme, [mais] pour chaque ligne de programme », le principe même d’une décentralisation qui caractérise cette entreprise.
Ainsi, l’expansion de BIM Finance reste à suivre, mais leur vision est prometteuse
en vue d’une entrée à la fois audacieuse et successive sur le marché des
cryptomonnaies !
Pour suivre ou carrément participer à cette aventure, rendez-vous sur la
plateforme BIM Finance : https://bim.finance/fr/
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